Jeudi 21 novembre 2001
Début novembre, Roger Lévy m'annonce qu'il s'arrachera à sa chère côte d'azur vers le 20 pour passer trois ou quatre jours à Paris et me demande si on peut se rencontrer. Tu parles qu'on peut !
Avant même que j'aie le temps de lui répondre, Doudou m'informe de son projet de quitter Toulouse et ses usines explosives pour passer une semaine dans la capitale à la même époque.
Bingo !
Une occase comme celle là, si on la laisse passer, on est... comment on disait à Bouza déjà ? ah oui ! je me souviens : on est un bouffon.
Autre miracle : tout le monde viendra ! même Makhlouf Derridj dont on savait qu'il connaissait quelques problèmes de santé.
Le seul manquant sera Jean Brincourt qui avait prévu un déplacement en province à ce moment et ne peut le différer. Il me dit au téléphone en être désolé et je le crois sans peine car non seulement Jean est friand de ces petites rencontres parisiennes mais d'habitude il en est l'organisateur.
Lorsque le premier plat nous fut servi, il y eut comme un léger bruit de maracas. Explication : Jacky, Makhlouf et moi venions de dégainer à la même seconde notre petite boîte de pilules-à-prendre-au-début-du-repas !
On a bien ri (mais un peu jaune quand même).
Il y eut beaucoup de rires, pas mal de conneries de proférées (ma spécialité) et comme toujours quelques moments de nostalgie... comment les éviter après ce que nous avons vécu ensemble il y a plus de quarante ans !
Roger vit à Cannes, est artiste-peintre et ses tableaux aux couleurs chatoyantes évoquent la Provence, la Méditerranée et l'Algérie. On peut s'en faire une idée en visitant son joli site Internet à l'adresse
http://expo.mygalerie.com/
Certaines étaient déjà intégrées au site ENIB de Richard chéron ( http://www.ifrance.com/enib/ ) mais en voici deux jolies et moins connues :
Au dessus, on reconnait Roger et Storez au second plan, et devant : Jean-Claude Golvin à gauche et Hervé Leblanche à droite.
Où et quand ces photos ont-elles été prises ? quelle importance ? c'était sur une autre planète... il y a bien longtemps.
Largement lestés de boeuf shop-suey, riz cantonnais et raviolis à la vapeur, nous nous sommes retrouvés sur le trottoir ou Doudou et moi avons disputé la finale du championnat du monde de casquettes.
Le geste sans équivoque du président du jury Makhlouf désigne clairement le vainqueur.
Doudou semble très déçu.
Il fait froid sur ce trottoir mais comme d'habitude nous avons beaucoup de mal à nous séparer... ça fait si chaud d'être encore ensemble après tant d'années.
A gauche, madame Lévy cache en partie Makhlouf et Jacky. Madame Pons, de dos, converse avec Doudou, moi et mesdames Laven et Derridj.
Profitez-en pour relever le numéro de téléphone de "La Grande Prospérité", boulevard de Picpus. C'est une bonne adresse (pub gratuite).
Voilà... vous n'étiez pas là mais nous nous sommes consolés de votre absence en disant du mal de tout le monde.
Je plaisante, bien sûr !
(quoique...)
bien avant les amours, le dossier-retraite et le cholestérol.
Connaissant mes amis de Bouzaréah comme si je les avais faits, je déclare par avance que je traiterai par le plus profond mépris toute tentative de corriger mes fautes d'orthographe comme toute velléité de critiquer mon style ou de dénigrer ma technique de mise en page.
Je fais ce que je peux.